La fiche de lecture que je ne publierai pas

2/28/2012 Alice 1 Comments

Ce titre d’article pour vous évoquer un problème qu’une de mes lectures m’a posé récemment. Voilà les faits :

J’ai lu, hier, le pire livre de ma vie de lectrice qui bat donc les vampires aux dents molles. Je ne vous en donnerai pas le titre, ni l’auteur. Ce n’est pas un auteur que je connais ni de loin ni de près, toutefois, il est possible qu’à travers les méandres d’internet celui-ci puisse lire la critique que je pourrais faire de son œuvre.

Vous le savez, j’écris moi aussi et je ne suis pas du genre à m’émouvoir que l’on déteste ou abhorre ce que je pourrais écrire. Ce n’est pas du mépris ou de la suffisance, seulement la conséquence d’avoir un bêta-féroce aux dents acérées auprès desquels tous les critiques les plus acerbes réunies passeraient pour de gentils poissons rouges. D’ailleurs, est-ce que c’est gentil un poisson rouge ? Mais ce n’est pas le sujet.

Ce que m’a appris le fait de côtoyer d’autres écrivains, c’est que nous ne sommes pas égaux devant la critique. Et figurez-vous que dans le cas de ce roman, je suis certaine que je ne pourrais faire que blesser l’auteur. Est-ce vraiment utile ? La réponse pour moi est évidente : non.

Ainsi je ne rédigerai pas de fiche de lecture pour ce livre, je ne vous en donnerai pas le titre, et il n’y aura pas le moindre indice dans cet article. Je ne joue pas à ce petit jeu là.

Peut-être vous direz-vous que c’est un peu facile et que finalement je dessers les lecteurs en ne les avertissant pas de cette mauvaise rencontre littéraire. Figurez-vous que je ne suis pas assez « perchée » pour penser que mon avis est une vérité universelle. Je sais que ce que j’aime peut déplaire à d’autres, que ce qui me déplait peut les enthousiasmer.

Toutefois, comme cela m'a posé personnellement pas mal de soucis : Est-ce que je l'écris ? Est-ce que je la publie ? Est-ce que je dois parler du fait que je ne la publierai pas ?
Finalement j'ai donc décidé d'écrire cette non-fiche de lecture. Alors certes, je ne pourrais pas me la péter en fin d'année devant le nombre de livres que j'aurais lu. Parce qu'il manquera certaines fiches de certains livres.

Mais finalement, c'est préférable, je pense.

Voilà, donc, ceci était la fiche de lecture que je ne publierai pas. Elle fera office de fiche de lecture unique pour tous les ouvrages que j'ai lu et dont je ne peux pas parler sans être à 100% négative.

 

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Le syndrome du scaphandrier de Serge Brussolo

2/18/2012 Alice 0 Comments


Voici une fiche que j’avais hâte de rédiger. Cela faisait un moment que je cherchais un roman de Brussolo qui me convaincrait. Pour tout vous dire, je n’entends que des louanges au sujet de cet auteur, mais jusqu’à ce que je lise Le syndrome du scaphandrier je ne les comprenais pas.
Alors je ne vous dirais pas de vous jeter sur n’importe lequel de ses romans, vu que pas mal ne m’ont pas convaincu. Par contre, je peux vous dire que j’en ai trouvé un bon, très bon même.
Bref pour ne pas déroger à la règle voici la quatrième de couverture :

David est un chasseur de rêves.
Chaque nuit il s'enfonce au cœur du sommeil pour en ramener d'étranges objets que se disputent des collectionneurs avides.
Si, dans le monde réel, David est un modeste fonctionnaire au service d'une administration sans visage, en rêve il mène la vie exaltante et dangereuse d'un cambrioleur aux effractions chaque fois plus risquées.
Les psychologues lui affirment que cet univers parallèle n'existe pas, que ces complices, ces gangsters, ces femmes fatales des profondeurs sont un pur produit de son imagination.
Mais comment en être vraiment sûr ?
Et si l'on pouvait émigrer, passer en fraude la frontière de la réalité pour se réfugier dans la zone libre des songes ? 


Donc, nous sommes bien dans un monde où les rêves produisent des œuvres d’art que l'on s'arrache. Le personnage principal étant un de ces artistes oniriques.
S’il n’y avait que cela, je ne pense pas que j’aurais donné sa chance à ce roman, parce que je ne suis vraiment pas fan de tout ce qui tourne autour de la signification des rêves, du rêve conscient, etc.
Par contre, ce qui m‘a vraiment séduite, c’est le côté roman d’espionnage avec vieille bagnole et assistante mystérieuse. L’autre côté, je ne peux pas vous le décrire au risque de vous gâcher la découverte du dénouement du roman. Et je trouve que c’est aussi une des choses les plus réussites de ce roman. Donc je vous dirais juste, que j’y ai retrouvé un petit côté Stephen King loin d’être déplaisant.

Ce qui me semble le plus frappant, c’est la façon dont Brussolo est arrivé à me mettre mal à l’aise, à me faire espérer que le héros se sorte de sa spirale tout en me disant que peut-être il vaudrait mieux que ce ne soit pas le cas.
C’est certain, je relirais ce livre pour ce côté assez trash au niveau psychologique des personnages.

Et je vous conseille d’y plonger aussi.

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L'instinct de l'équarrisseur de Thomas Day

2/17/2012 Alice 0 Comments




Voilà encore un bel exemple du fait qu’il faut que je me méfie de mes premières impressions. Deux choses me rebutaient dans ce livre que l’on m’avait offert : le titre et le fait qu’un auteur touche à Sherlock Holmes, héros de mes lectures de jeunesse.
Bon, pour ne pas déroger à la règle, voici la quatrième de couverture :

Sherlock Holmes existe bel et bien ! Simplement il se trouve avec le professeur Watson sur une Terre parallèle ayant jadis reçu la visite des Worsh, des extraterrestres désormais parfaitement intégrés à la communauté humaine, qui bénéficie de leur technologie avancée ; et notre Conan Doyle, capable de se rendre sur cette autre Terre grâce à une invention de Watson, se contente dans notre monde de raconter les vraies aventures du célèbre détective - très édulcorées, cela va sans dire. Car Holmes, l'Assassin de la Reine , n'a pas grand-chose à envier aux monstres qu'il pourchasse...
Le fabuleux trio, au fil de ses aventures, va devoir affronter pas moins de deux Jack l'Éventreur, et combattre l'infâme professeur Moriarty, ennemi juré de Sherlock Holmes, qui va tout faire pour découvrir la clé de l'immortalité - un secret qui se dissimulerait dans un bien mystérieux Instinct de l'équarrisseur...


Alors première chose, si vous êtes des fanatiques de Conan Doyle, que vous ne supportez pas que l’on touche à vos personnages préférés, n’ouvrez pas ce livre !
Par contre, si comme moi les récits des aventures du plus célèbre des détectives vous ont laissé un arrière-goût d'inachevé – particulièrement dans la caractérisation des personnages – foncez !

Seconde contre-indication que j’allais oublier, si vous êtes réfractaires à la violence, l’horreur et à toute exposition sanguinolente de matières organiques, ne lisez pas ce livre. Parce que comme le titre l’indique, ça saigne beaucoup et pas que ça.

D'ailleurs, si j’ai donné ce titre à ma fiche ce n’est pour rien. Pour moi, Thomas Day a enfin rendu Moriarty réellement flippant et malfaisant comme il devait l’être. Je vous le dit on est loin du Moriarty au charisme de pantoufle de Guy Ritchie.
Enfin, mon cerveau a intégré un nouveau type de méchants horrifiques comme peuvent l’être les personnages de Dan Simmons. Et pour cela, merci M. Day. Sans compter que les amateurs de steampunk et d’uchronie y trouveront de quoi assouvir leur faim.
Je vous l’ai dit, j’ai lu de très bons livres dernièrement, celui-là en fait partie, et je le relirais certainement plus d’une fois.

Juste une toute dernière chose pour vous dire que le Moriarty que l'on rencontre dans le roman de Thomas Day est vraiment à la hauteur de celui de la série BBC, "Sherlock". Si vous vibrez à chaque fois que ce cher James prononce son fameux "I will skiiiiiiin you.", je ne doute pas que le Moriarty de ce roman ne pourra que vous plaire.

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C'était demain de Karl Alexander

2/17/2012 Alice 0 Comments



Quand j’ai vu la couverture vraiment intrigante de ce livre, j’ai lu sa quatrième de couverture. Après l’avoir lu, j’ai ajouté ce roman à ma pile à lire sans plus attendre. Ce que j’y avais découvert me promettait plein de belles choses…
D’ailleurs la quatrième de couverture, la voici :

En 1893, à Londres, HG Wells est sur le point de montrer à son cercle d'amis la dernière de ses inventions. Un peu plus tôt dans la soirée, un crime sanguinaire est une fois de plus commis sur une prostituée. Jack l'Éventreur a encore frappé. Alors que la soirée chez Wells tire à sa fin, le savant, à même de révéler le fruit de ses travaux, est dérangé par les agents de Scotland Yard qui se présentent à sa porte. Ils sont venus pour venir arrêter Leslie John Stephenson, l'un de ses invités. Celui-ci étant introuvable, Wells comprend alors qu'il n'a pu disparaître qu'à bord de l'invention qu'il allait montrer, la machine à voyager dans le temps. Il n'a d'autre choix que de se rendre lui-même à l'époque où s'est rendu Leslie John Stephenson, alias Jack l'Éventreur, pour le ramener en 1893. Il se retrouve alors en 1979, à San Francisco dans un futur qui l'émerveille à chaque coin de rue...

Autant vous le dire tout de suite, j’ai été plutôt déçue par ce roman. Roman qui s’est fait connaître grâce au film du même nom. Personnellement, je n’avais jamais entendu parler de ce film. Donc je me suis lancée dans ma lecture avec un a priori plutôt positif quant à l’univers qu’il me promettait.

Ma déception vient du fait que j’ai attendu quelque chose tout le long du récit, et que cette chose n’est jamais arrivée. J’espérais une écriture flamboyante, une petite pointe d’humour bien britannique, du dépaysement et de la surprise.
De fait, je n’ai pas été touchée par le style de l’auteur, les pointes d’humour anglais sont bien là, mais ne m’ont pas suffisamment marquée pour me rester en tête ; le dépaysement m’a semblé un peu fade ; la surprise pas au rendez-vous.

Sincèrement, j’ai refermé ce livre avec une petite amertume envers l’auteur. J’attendais tellement mieux et du coup ma déception est à l’aune de mon attente non assouvie.

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La stratégie Ender d'Orson Scott Card

2/16/2012 Alice 0 Comments





Je dois bien l’avouer : avant même d’ouvrir ce premier tome du Cycle d’Ender, je pensais me retrouver dans de la vieille SF qui aurait mal vieillie.
Deuxième aveu : je suis une sacrée imbécile !
Je sais bien que ce cycle est un classique, que j’aurais dû le lire depuis longtemps, mais voilà mes a priori me faisaient toujours reculer.
J’ai finalement pris mon courage à deux mains et autant vous le dire au bout de cinq pages je commençais à lire fébrilement, dans l’attente de la suite. Et ça, c’est un bon signe chez moi. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce premier tome, je vous mets ici la quatrième de couverture.

Il y a cinquante ans, la flotte terrienne a réussi à repousser l'attaque des doryphores... Aujourd'hui pourtant, une nouvelle invasion menace.
Un programme militaire pour la formation des futurs commandants de la flotte est en cours, mais le temps est compté. Parmi les élèves-officiers - Tous des surdoués, Andrew Wiggin, dit Ender, focalise toutes les attentions. Appelé a devenir un puissant Stratège, il est le jouet des manipulations supérieurs depuis sa naissance... Et cela le dépasse.
Car c'est entre ses mains que repose le sort de l'humanité. Et Ender n'a que six ans.
 

Autant vous dire que je me suis mangée une claque monumentale avec ce livre. Et ce n’est rien de le dire. Je ne peux rien vous dire, parce que vraiment la lecture vaut le coup. Ce roman fait déjà partie de cette liste de romans que je relis jusqu’à en user la tranche.
Tout y est, l’introspection, la caractérisation des personnages, l’action, le décor, l’intrigue, le message… Pour moi, c’est un coup de cœur monumental. Vraiment, oubliez tout ce que vous pensiez connaître des sagas de SF. Allez-y (pas les yeux fermés, parce que sinon vous ne pourrez plus lire) sans vous poser de question.
Je suis certaine que même si vous n’appréciez pas la SF, vous y trouverez de quoi vous régaler. Personnellement, c’est un livre que je mettrais sur la PaL de mes belles-filles adolescentes sans problème. Et même sur celles de tous ceux et celles qui me demanderont un bon bouquin à lire.

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Sans âme de Gail Carriger

2/16/2012 Alice 0 Comments



L’année dernière, je m’insurgeais – oui, Madame ! – d’avoir lu l’histoire de vampires la plus molle de ma vie de lectrice. Et je faisais remarquer qu’il devait bien exister, en dehors d’Anne Rice, des auteurs contemporains capables d’écrire sur nos amis à dents pointues sans en faire une verrine à la mélasse et à la barbapapa…

Aujourd’hui, je peux le dire : ça existe ! Alors je le dis, merci Gail Carriger d’avoir écrit Sans âme, premier tome du Protectorat de l’Ombrelle. Un roman qui annonce la couleur dès la couverture pour ceux qui ont un peu de second degré, et je suis certaine que vous en avez, puisque le titre s’étale en lettres d’un rose bonbon à faire pâlir les graphistes bûchant sur les couvertures des Harlequins. Vous voulez en savoir plus ? Alors voici la quatrième de couverture.

Primo, elle n'a pas d'âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté !
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon - beau et compliqué, écossais et loup-garou - est envoyé par la reine Victoria pour démêler l'affaire.
Des vampires indésirables s'en mêlent, d'autres disparaissent, et tout le monde pense qu'Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?


Encore une fois, je vais faire ma pénible, mais cette quatrième de couverture n’est pas à la hauteur de l’humour qu’on retrouve dans le roman, et ce, dès la première page. Ce que ne vous dit pas ce texte de présentation c’est que l’héroïne Alexia Tarabotti est une vieille fille peu avenante d’après les canons de l’époque victorienne. Qu’elle a un caractère des plus trempés et une répartie à tomber par terre.
Le duo Lord Maccon / Alexia est également à tomber. L’intrigue n’est pas en reste, sans être révolutionnaire, je l’accorde.

Les décors n’ont rien d’un vulgaire carton-pâte, on est vraiment entraîné dans une Angleterre victorienne avec tout ce qu’elle a de charmant et d’excitant. Bref, vous l’aurez compris : total coup de cœur pour moi. Oubliez les vampires aux dents molles, allez un peu vous promener sous l’ombrelle de Gail Carriger.

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Incarceron de Catherine Fisher

2/16/2012 Alice 0 Comments




J’annonce ici un de mes coups de cœur jeunesse de début d’année. D’ailleurs, vous allez vite le comprendre, j’ai eu plusieurs coups de cœur dans mes dernières lectures.
Ce qui est très rare parce que je suis plutôt du genre pénible dans mes lectures.
Bref je commence par un classique, la quatrième de couverture.

Finn est prisonnier d'Incarceron, un univers pénitentiaire plein de dangers, de trahisons et de menaces. Il tente par tous les moyens de s'évader.
Claudia, la fille du directeur d'Incarceron, vit à l'Extérieur, dans un royaume figé au XVIIIe siècle. Piégée par une existence qu'elle n'a pas choisie, elle cherche à percer les mystères de la Prison.
Un jour Finn et Claudia trouvent une clé, qui permet à chacun de communiquer avec l'autre. Alors surgit un espoir, la possibilité d'échapper à un destin tout tracé dont ils ne veulent pas.


Alors je le dis tout de suite, mon coup de cœur ne va pas au style de l’auteur. Ça, c’est certain. Pas plus qu’au manque de saveur que laisse présager cette quatrième de couverture.
Ce qui m’a totalement conquise, par contre, c’est l’univers que développe Catherine Fisher. La caractérisation de ses personnages traitée avec une finesse rare. J’aurais vraiment aimé avoir des romans tels que celui-là étant adolescente, quoique j’en ai eu d’autres qui étaient loin d’être des navets.
Toutefois, j’ai vu sur certains sites que le roman était conseillé à partir de neuf ans. Sincèrement, je trouve que c’est trop tôt. Je monterais la limite à 12/13 ans. Pas forcément pour des raisons de violence, mais certains aspects de l'intrigue m’ont semblé assez complexes.

Petit bémol toutefois sur le deuxième tome, nommé Le Cygne noir. J'ai été un peu moins sensible au récit. Sans doute parce que je ne découvrais plus l'univers.

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