L'homme au pistolet d'or (Ian Fleming)
J'avais oublié que les PaL pouvaient réserver de mauvaises surprises. Maintenant c'est bon, je m'en rappelle. Bon je suis à la fois contente d'avoir éliminé ce titre de ma liste, d'avoir enfin lu un épisode de James Bond et de pouvoir vite, vite, très vite, repartir sur une prochaine lecture qui ne pourra que m'enthousiasmer vu ce que je viens de lire et de vivre. Une chose est claire, un épisode de James Bond m'aura suffit, je ne renouvellerai pas l'expérience...Titre : L'homme au pistolet d'or
Auteur : Ian Fleming
Editeur : Plon
Nombre de pages : 320 pages
Quatrième de couverture :
Amnésique et laissé pour mort par son service, James Bond tente de retrouver la trace de son passé. C'est dans cet état que les services secret Russes lui mettent la main dessus . Conscients de l'opportunité présente, ils lui font passer plusieurs lavages de cerveau et le "rééduque" dans le but d'éliminer M. 007 refait donc surface à Londres, mais il échoue à tuer son ancien chef. Après un traitement destiné à le faire redevenir lui-même, il réintègre le MI6, et on lui offre une chance de se racheter : il doit trouver et tuer Francisco « Pistol » Scaramanga en Jamaïque. Tireur d'élite travaillant pour Cuba, il est connu pour son Colt .45 plaqué or et le fait qu'il ne rate jamais se cible. M sait que quelle que soit l'issue de cette mission, le service y gagne : soit 007 réussit sa mission, la preuve qu'il serait bel et bien de retour, soit l'homme au pistolet d'or le tue en premier, ce qui résoudra de façon définitive le cas James Bond...
A lire absolument si on aime :
- La Jamaïque
- Les héros misogynes
- Les deus ex machina
A éviter si on cherche :
- Un récit bien ficelé
- Des héroïnes fortes
L'avis du critique :
Je n'avais encore jamais lu aucun James Bond même si je pense avoir vu quasi tous les films. En l'ouvrant, je ne m'attendais pas au roman du siècle, mais au moins à un récit plutôt divertissant, pas prise de tête (mais vieillot quand même), bien ficelé, et facile à lire.
ATTENTION SPOILERS *tada-dada-dadadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa*
Pour le côté divertissant, j'ai plutôt apprécié l'entame où l'on découvre un James Bond victime d'un lavage de cerveau et en même temps beaucoup des rouages des services secrets.
Passée ces pages, j'ai commencé à me rendre compte que les péripéties arrivaient un peu toutes comme un cheveu sur la soupe.
Dois-je parler de la rencontre fortuite entre James Bond et le vilain méchant pas beau, de la providence qui sauve James Bond alors que si on ne nous l'avait pas précisé, finalement cela passait plutôt sans gros dégâts ? Est-ce que vraiment quand on est au bord de la mort (ou pas), touché au poumon par une balle, assis en pleine jungle marécageuse, on s'en prend a un boa de 1 mètres 50 qu'on décapite pour finir par manger sa chair crue ? Et est-ce que vraiment on en propose à son ennemi qui vient de vous trouer la peau ?
FIN DES SPOILERS
En résumé, je n'ai pas du tout accroché, ni aux personnages, ni à l'écriture, ni à l'intrigue. Je ne dois pas être le bon public pour ça.
Le petit plus du livre : Le nom du méchant, Scaramanga. Je n'ai pas réussi à me défaire d'une image manga de Scarface. C'était épique !
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