L'inénarrable invention d'Elpiphédore Kimpert

1/20/2017 Alice 0 Comments


Voici la fiche de présentation de la novella que je suis en train d'écrire :


Titre de la novella (ou du petit roman) : L’inénarrable invention d’Elpiphédore Kimpert
Genre et/ou sous-genre : Fantasy burlesque / humoristique
Public visé : Adultes (Je pense que ça pourrait être éventuellement du YA)
Nombre de signes/mots prévus : 200k sec max (sachant que si je n'arrive pas à rester dans les limites de la novella, je ferais en sorte d'en faire un petit roman de 350k sec.
Précision : Ce texte n'a pas vocation à être publié pour l'instant. Il s'agit plus pour moi d'une récréation, vu qu'en ce moment je travaille sur beaucoup de textes sombres.

Vous y trouverez :

  • Un anti-héros paresseux
  • Une chèvre philosophale
  • Des gros monstres pas très très gentils


Vous n'y trouverez pas :
  • De choses sérieuses (ou du moins pas longtemps)
  • De princesses en péril
  • D'orcs, gobelins et autres elfes

Le pitch :

Lorsque la nécromante Souphrinie meurt, elle décide de maudire la lignée du roi Malbéric. Tant que son sang vivra, une nouvelle créature titanesque apparaîtra dans le royaume de Babylas chaque semaine. Après voir sacrifié ses meilleurs chevaliers et mages, le souverain bègue n'a plus le choix, il doit rappeler Elpiphédore Kimpert à ses côtés. Retiré sur un autre plan astral où la fainéantise est glorifiée mais où il commence à s'ennuyer, le mage accepte de venir à l'aide de Malbéric et fera une découverte qui changera le monde à tout jamais.

Les personnages :

Elpiphédore Kimpert

Barnabé Lugec est un scientimage fort connu pour sa thèse De l'effort minimal pour un résultat maximal qui lui vaudra d'obtenir une chaire royale tout de suite après l'obtention de son Magorat. Très vite épuisé par les injonctions bisannuelles du souverain Malbéric le Bègue, il décide de se choisir un nom officiel imprononçable pour son roi : Elpiphédore Kimpert. Choix qui le fera bannir de la cour jusqu'à ce que la nécromante Souphrinie meurt.

Malbéric le Bègue

Généreux et juste avec son peuple, Malbéric est un souverain bien-aimé malgré ses difficultés d'élocution. Son seul défaut restant son goût pour la Mortelle Marelle, sorte de roulette russe à laquelle il aime défier ses plus féroces contradicteurs. Lorsqu'il convie la Nécromante Souphrinie à un duel, celle-ci le prévient : si elle ne le laisse pas gagner, le royaume de Babylas subira une pluie de fléau. Trop préoccupé par le fait de devenir le recordman de victoires consécutives Malbéric gagne. Souphrinie perd et meurt, déclenchant la malédiction.

Souphrinie

Souphrinie est une sorcière tombée amoureuse d'une Démoniaque ce qui lui vaut le titre de Nécromante. Excédée par l'ostracisation dont elle et sa compagne sont victimes, elle décide d'accepter le défi du roi Malbéric pour mettre fin à son règne et ainsi faire naître l'espoir de redevenir une sorcière comme les autres. Malheureusement, elle perd le défi mais fait en sorte, avant de mourir, que le sang du roi soit maudit.

Biquette

Biquette est une chèvre philosophale. Elle est la première créature générée par la machine que crée Elpiphédore par accident. Peu bavarde et de bonne compagnie, elle devient le familier du mage.

Un petit extrait pour vous donner une idée du ton :


Figée devant l’énorme grotte, l’armée de Malbéric accueillit le tibia ensanglanté du dernier mage du royaume comme une fin de non-recevoir. D’un seul mouvement, les douze soldats tournèrent le dos à cet antre démoniaque où logeait une énième promesse de destruction. Dans la seconde qui suivie, onze rejoignirent le ciel, ses anges et autres consolations éternelles. Le dernier, juché sur son percheron, pourrait quant à lui bientôt témoigner de deux faits et demi.
Oui, le médusogon pouvait tout à fait survivre hors de l’eau.
Non, il ne retournerait pas le combattre quand bien même on lui promettait monts et merveilles.
Peut-être bien qu’il allait falloir trouver une solution durable à la malédiction qui s’abattait sur le royaume depuis déjà six mois.
Mais, pour l’instant, il ne lui restait qu’à contenir ses intestins fortuitement apparents sous la balafre de son ventre.
Comment tout ceci était arrivé ? Il n’en savait trop rien. Il supposait que le monstre, irrité par la visite inopinée d’un humain armé d’un grimoire et d’un bâton, avait décidé de sortir pour se défouler. Et que, ma foi, puisqu’ils étaient sur son paillasson, les soldats en subiraient les conséquences. Quant à sa blessure, il ne se souvenait que d’un shouift, d’une chaleur bienvenue sur ses cuisses au vu de l’hiver tardif puis de la surprise devant la couleur de ses propres entrailles.
Pour ce qui était de la panique et de la fuite, son cheval s’en était très bien chargé.
Alors qu’il entamait trois longues heures de chevauchée pour rentrer au château, il convient de s’interroger sur ce qu’ignorait ce soldat. Tout d’abord, bien moins que vous pourriez le croire. Il aurait pu, s’il avait su lire, avertir le mage d’une erreur syntaxique cruciale dans le sort létal destiné à l’abomination. On ne dit pas le médusogon mais bien Médusogon. La majuscule ayant ici une grande importance puisqu’elle aurait pu sauver l’armée entière, le mage et l’honneur de l’orthographe runique. Il en est ainsi depuis toujours, mal nommer une chose peut avoir de funestes conséquences. Et que celui qui n’a jamais appelé une femme « monsieur », jette la première pierre à l’os inerte du maladroit thaumaturge.

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