Sans âme de Gail Carriger
Aujourd’hui, je peux le dire : ça existe ! Alors je le dis, merci Gail Carriger d’avoir écrit Sans âme, premier tome du Protectorat de l’Ombrelle. Un roman qui annonce la couleur dès la couverture pour ceux qui ont un peu de second degré, et je suis certaine que vous en avez, puisque le titre s’étale en lettres d’un rose bonbon à faire pâlir les graphistes bûchant sur les couvertures des Harlequins. Vous voulez en savoir plus ? Alors voici la quatrième de couverture.
Primo, elle n'a pas d'âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté !
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon - beau et compliqué, écossais et loup-garou - est envoyé par la reine Victoria pour démêler l'affaire.
Des vampires indésirables s'en mêlent, d'autres disparaissent, et tout le monde pense qu'Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?
Encore une fois, je vais faire ma pénible, mais cette quatrième de couverture n’est pas à la hauteur de l’humour qu’on retrouve dans le roman, et ce, dès la première page. Ce que ne vous dit pas ce texte de présentation c’est que l’héroïne Alexia Tarabotti est une vieille fille peu avenante d’après les canons de l’époque victorienne. Qu’elle a un caractère des plus trempés et une répartie à tomber par terre.
Le duo Lord Maccon / Alexia est également à tomber. L’intrigue n’est pas en reste, sans être révolutionnaire, je l’accorde.
Les décors n’ont rien d’un vulgaire carton-pâte, on est vraiment entraîné dans une Angleterre victorienne avec tout ce qu’elle a de charmant et d’excitant. Bref, vous l’aurez compris : total coup de cœur pour moi. Oubliez les vampires aux dents molles, allez un peu vous promener sous l’ombrelle de Gail Carriger.
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