Le syndrome du scaphandrier de Serge Brussolo

2/18/2012 Alice 0 Comments


Voici une fiche que j’avais hâte de rédiger. Cela faisait un moment que je cherchais un roman de Brussolo qui me convaincrait. Pour tout vous dire, je n’entends que des louanges au sujet de cet auteur, mais jusqu’à ce que je lise Le syndrome du scaphandrier je ne les comprenais pas.
Alors je ne vous dirais pas de vous jeter sur n’importe lequel de ses romans, vu que pas mal ne m’ont pas convaincu. Par contre, je peux vous dire que j’en ai trouvé un bon, très bon même.
Bref pour ne pas déroger à la règle voici la quatrième de couverture :

David est un chasseur de rêves.
Chaque nuit il s'enfonce au cœur du sommeil pour en ramener d'étranges objets que se disputent des collectionneurs avides.
Si, dans le monde réel, David est un modeste fonctionnaire au service d'une administration sans visage, en rêve il mène la vie exaltante et dangereuse d'un cambrioleur aux effractions chaque fois plus risquées.
Les psychologues lui affirment que cet univers parallèle n'existe pas, que ces complices, ces gangsters, ces femmes fatales des profondeurs sont un pur produit de son imagination.
Mais comment en être vraiment sûr ?
Et si l'on pouvait émigrer, passer en fraude la frontière de la réalité pour se réfugier dans la zone libre des songes ? 


Donc, nous sommes bien dans un monde où les rêves produisent des œuvres d’art que l'on s'arrache. Le personnage principal étant un de ces artistes oniriques.
S’il n’y avait que cela, je ne pense pas que j’aurais donné sa chance à ce roman, parce que je ne suis vraiment pas fan de tout ce qui tourne autour de la signification des rêves, du rêve conscient, etc.
Par contre, ce qui m‘a vraiment séduite, c’est le côté roman d’espionnage avec vieille bagnole et assistante mystérieuse. L’autre côté, je ne peux pas vous le décrire au risque de vous gâcher la découverte du dénouement du roman. Et je trouve que c’est aussi une des choses les plus réussites de ce roman. Donc je vous dirais juste, que j’y ai retrouvé un petit côté Stephen King loin d’être déplaisant.

Ce qui me semble le plus frappant, c’est la façon dont Brussolo est arrivé à me mettre mal à l’aise, à me faire espérer que le héros se sorte de sa spirale tout en me disant que peut-être il vaudrait mieux que ce ne soit pas le cas.
C’est certain, je relirais ce livre pour ce côté assez trash au niveau psychologique des personnages.

Et je vous conseille d’y plonger aussi.

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