La Tour sombre de Stephen King
Le western n'est pas mort !
Je sais très bien que le titre de cet article va en effrayer plus d'un. Tant pis pour eux il ne faut jamais se fier aux étiquettes que l'on colle sur les choses, même quand c'est moi qui les écrit.
Bon allez je suis un peu sévère, même moi je me serais laissée prendre et j'aurais d'un clic évité de lire un article qui parle de western.
Déjà parce que, désolée pour les fans, j'ai jamais pu supporter le western. Ça m'ennuyait profondément je préférais encore les Péplum où on discutait bizarrement d'huître et d'escargot...
Au souvenir du générique de la dernière séance, un bâillement m'assaille et la culpabilité aussi. Parce que je sais qu'au fond c'est peut-être pas si mal les histoires de cowboys. Mais que voulez-vous je suis un peu cagole dès fois, et tout ce que j'aime aujourd'hui dans les westerns c'est la musique larmoyante d' « Il était une fois dans l'ouest ».
Honte à moi !
Et donc je me suis fait surprendre sur ce plan par Stephen King, il m'a fait aimer le western. Ou du moins son western à lui. Celui où Roland le pistolero prend facilement dans mon imagination les traits de Vigo Mortensen (ah Vigooooo !)...
Mais après avoir été séduite par le sombre pistolero, je me suis quand même intéressée à la lecture. Bah oui Stephen, toutes tes lectrices ne sont pas que des jeunes en mal de frissons.
Bon pour tout vous dire La Tour Sombre est malheureusement une saga découpée en de nombreux tomes. Le premier à de quoi au départ rebuter le plus affranchi des lecteurs. Franchement débuter un bouquin au milieu d'un désert dans la peau d'un pistolero (c'est quoi un pistolero ?) qui poursuit un homme en noir (pas le coup du mage surpuissant par pitiééééé !) ça fait un peu peur.
Surtout quand on n’aime pas les westerns, mais ça je l'ai déjà dit. Et pourtant si vous saviez....
En fait vous devez savoir, lisez-moi ce premier tome, jusqu'à la fin vraiment et ensuite comme moi vous pourrez vous surprendre à loucher sur la collection des John Wayne de votre père ou de votre grand père.
Vous rencontrerez des monstres quasi lovecraftiens qui posent de drôles de questions, mais aussi un junkie, une espèce de folle furieuse en fauteuil roulant et un enfant. Sans oublier Ote. Parce qu'il ne faut vraiment pas l'oublier Ote.
Ça tire dans tous les coins, et entre la bagarre on ne discute pas on palabre. Il y a aussi Blain le monotrain et tellement d'autres personnages affreux ou attachants à rencontrer et à combattre.
Ce bouquin est le chef d'œuvre de Stephen King. N'hésitez pas à troquer votre vieux « Sac d'os » contre cette saga. Vous ne serez pas déçu.
Tout y est, profondeur des personnages, intrigues dans tous les sens, et surtout les destins de ce « Khâ » qui ne pourra pas vous laisser indemne.
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