[Epub] #3 - Le coeur sans lunettes
Comme prévu, voici le troisième de mes petites histoires que je publie à titre gratuit au format e-pub.
Le lien : Le coeur sans lunettes
Comme prévu, voici le troisième de mes petites histoires que je publie à titre gratuit au format e-pub.
Le lien : Le coeur sans lunettes
Voici un deuxième texte que je mets gratuitement à disposition en version Epub. Il s'agit d'un petit conte philosophique à tendance jeunesse sans prétention mais dont je suis plutôt fière malgré son côté peu travaillé et brut de décoffrage.
Le lien : Le petit hérisson et la bulle de savon
Bonjour,
Suite à la publication de mes textes sur ma page facebook "Les Petites Histoires", j'ai décidé de mettre gratuitement à disposition ces mêmes textes en version epub.
Ainsi en cliquant sur le lien ci-dessous vous pourrez avoir accès à ma nouvelle "J'ai perdu mon mouchoir" et la lire depuis votre liseuse électronique.
Les autres textes seront également mis à disposition sous le même format dans les prochaines semaines.
Le lien : J'ai perdu mon mouchoir.epub
Lorsque la nécromante Souphrinie meurt, elle décide de maudire la lignée du roi Malbéric. Tant que son sang vivra, une nouvelle créature titanesque apparaîtra dans le royaume de Babylas chaque semaine. Après voir sacrifié ses meilleurs chevaliers et mages, le souverain bègue n'a plus le choix, il doit rappeler Elpiphédore Kimpert à ses côtés. Retiré sur un autre plan astral où la fainéantise est glorifiée mais où il commence à s'ennuyer, le mage accepte de venir à l'aide de Malbéric et fera une découverte qui changera le monde à tout jamais.
Figée devant l’énorme grotte, l’armée de Malbéric accueillit le tibia ensanglanté du dernier mage du royaume comme une fin de non-recevoir. D’un seul mouvement, les douze soldats tournèrent le dos à cet antre démoniaque où logeait une énième promesse de destruction. Dans la seconde qui suivie, onze rejoignirent le ciel, ses anges et autres consolations éternelles. Le dernier, juché sur son percheron, pourrait quant à lui bientôt témoigner de deux faits et demi.Oui, le médusogon pouvait tout à fait survivre hors de l’eau.Non, il ne retournerait pas le combattre quand bien même on lui promettait monts et merveilles.Peut-être bien qu’il allait falloir trouver une solution durable à la malédiction qui s’abattait sur le royaume depuis déjà six mois.Mais, pour l’instant, il ne lui restait qu’à contenir ses intestins fortuitement apparents sous la balafre de son ventre.Comment tout ceci était arrivé ? Il n’en savait trop rien. Il supposait que le monstre, irrité par la visite inopinée d’un humain armé d’un grimoire et d’un bâton, avait décidé de sortir pour se défouler. Et que, ma foi, puisqu’ils étaient sur son paillasson, les soldats en subiraient les conséquences. Quant à sa blessure, il ne se souvenait que d’un shouift, d’une chaleur bienvenue sur ses cuisses au vu de l’hiver tardif puis de la surprise devant la couleur de ses propres entrailles.Pour ce qui était de la panique et de la fuite, son cheval s’en était très bien chargé.Alors qu’il entamait trois longues heures de chevauchée pour rentrer au château, il convient de s’interroger sur ce qu’ignorait ce soldat. Tout d’abord, bien moins que vous pourriez le croire. Il aurait pu, s’il avait su lire, avertir le mage d’une erreur syntaxique cruciale dans le sort létal destiné à l’abomination. On ne dit pas le médusogon mais bien Médusogon. La majuscule ayant ici une grande importance puisqu’elle aurait pu sauver l’armée entière, le mage et l’honneur de l’orthographe runique. Il en est ainsi depuis toujours, mal nommer une chose peut avoir de funestes conséquences. Et que celui qui n’a jamais appelé une femme « monsieur », jette la première pierre à l’os inerte du maladroit thaumaturge.
Au fond d'une tranchée, un tireur d'élite tente de survivre grâce à l'amour de sa jeune fiancée, sans se douter que Poudre est là pour l'aider.