Au sortir de l'Ombre de Syven
Avec un « O » majuscule.
Bon que les choses soient claires, si j’ai acheté et lu ce livre, c’est pour deux très bonnes raisons.
La première c’est que j’en avais entendu parler en termes élogieux sur la mare au nénuphar.
La deuxième, c’est que je me souvenais avoir suivi le blog de maman-les-mains-dans-le-caca de l’auteur (je ne peux pas mettre de « e » à auteur, désolée, j’y arrive pas !), Syven. J’avais adoré le ton avec lequel elle s’exprimait. Je me suis toujours dit que quelqu’un qui écrivait son quotidien de cette façon, ne pouvait pas écrire de mauvais livre.
La première c’est que j’en avais entendu parler en termes élogieux sur la mare au nénuphar.
La deuxième, c’est que je me souvenais avoir suivi le blog de maman-les-mains-dans-le-caca de l’auteur (je ne peux pas mettre de « e » à auteur, désolée, j’y arrive pas !), Syven. J’avais adoré le ton avec lequel elle s’exprimait. Je me suis toujours dit que quelqu’un qui écrivait son quotidien de cette façon, ne pouvait pas écrire de mauvais livre.
Oui, je savais que je n’allais pas tomber sur un livre de « bonne femme ». Autant vous le dire, je ne suis pas très romance, voire même pas du tout, du tout. Et oui pour moi les romances c’est de la littérature de « bonne femme ».
Donc je me suis plongée dans l’Angleterre victorienne que m’a présentée Syven. J’y ai aimé l’ambiance, un peu à la « Jonathan Strange & Mr. Norell ». Oui bon l’Angleterre quoi ! J’ai un peu tiqué sur certains virages scénaristiques mais pas de quoi fouetter un chat !
J’ai adoré les Gothans, et je ne vous en dirais pas plus sur eux, il va falloir lire pour les aimer vous aussi !
Même si ce n’est pas ce que l’on appelle un « coup de cœur », cette lecture m’a fait du bien. J’en avais un peu marre d’aller de déceptions en déceptions dans mes lectures, et là mon appétit de lectrice a été assouvi.
Donc si vous aussi vous en avez un peu marre de la littérature fadasse, que vous avez envie de sang, et d’effets spéciaux, je vous conseille fortement cette lecture ! Ici l’ombre s’écrit avec un O majuscule.
Et pour vous appâter un peu plus voici un de mes passages favoris.
"La panique, la peur, la surprise n’étaient pas de dociles petites choses dont on parvenait à se défaire, malgré des siècles d’endurcissement. La surprise surtout constituait une ennemie redoutable. Elle ne s’affrontait pas. Elle se subissait."
Ca me fait toujours drôle (et super plaisir) de retrouver des lecteurs du Haricot à lire Au Sortir de l'Ombre !
RépondreSupprimerJe suis très contente que ça t'ait plu et je te remercie pour cette chronique !
(J'ai également du mal avec le auteur féminisé.)
Bah il y a des choses comme ça qui reste. Je me souviens encore de la chanson que tu avais enregistré !
RépondreSupprimerEt pour la "chronique", je l'ai écrite pas pour faire genre, mais parce que vraiment ton livre m'a apporté un grand plaisir de lecture !