Les derniers hommes de Pierre Bordage
Il est question de vivre suspendu à la moindre goutte d’eau, d’affronter le regard des autres et d’écouter ce que notre chant intérieur nous dicte. Voilà, ce que je voulais d’abord vous dire de ce roman.
Pour le reste, enfin un livre avec pour toile de fond une terre détruite par la folie guerrière et chimique des hommes, qui ne donne de leçons à personne. Ouf ! La troisième guerre mondiale a littéralement empoisonnée terres et eaux. Certains s’inventent des prophètes, d’autres les créent. C’est ainsi que Pierre Bordage nous conte sa terre post-apocalyptique.
Pour le reste, enfin un livre avec pour toile de fond une terre détruite par la folie guerrière et chimique des hommes, qui ne donne de leçons à personne. Ouf ! La troisième guerre mondiale a littéralement empoisonnée terres et eaux. Certains s’inventent des prophètes, d’autres les créent. C’est ainsi que Pierre Bordage nous conte sa terre post-apocalyptique.
Simplement, sans imprécations maudissant nos ancêtres si inconscients. Cela fait du bien à une époque où le jet d’une peau de banane dans la mauvaise poubelle devient un crime. Mais attention au deuxième effet Kiss Cool.
Si vous ne le saviez pas encore, Pierre Bordage est un excellent auteur.
Alors oui quand j’ai reposé le sixième et dernier épisode et que je suis allée boire de l’eau, sans verre mais comme ça directement au robinet, eh bien j’ai eu un pincement au cœur. Je ne suis pas du genre à penser à toute la famine du monde lorsque je ne finis pas mon assiette, mais là une petite clochette s’est mise à tinter dans mon esprit.
J’ai repensé à Hora, Raïma, Solman, Glenn, Kadija, Wolf et Ibrahim. Alors j’ai pris un verre cette fois, je me suis resservie à boire et j’ai rebu une seule gorgée en prenant bien attention à ce que j’étais en train de faire.
L’eau était rafraîchissante, juste à bonne température pour ne pas me faire trop mal aux dents. Et là, je me suis rendue compte que dans mon cœur pendant un certain temps il y aurait de nouveaux amis qui allaient très bientôt me manquer.
Je ne pensais pas m’y être attaché autant, mais c’est certain pendant encore quelques temps je vais soupirer devant l’herbe verte de ma bourgogne natale, berceau de mes vacances. Sans doute, que je ne ferais toujours pas attention à mes peaux de banane, mais la clochette sera quand même là, prête à tinter de nouveau lorsque j’oublierai les rhabdes, les anges et les donneurs.
Une lecture que je conseille.
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